Les impôts

Entre une gauche généreuse et laxiste, et une droite qui ne pense qu'au pognon, il est difficile de se situer. Les hommes politiques sont tous des boutiquiers, qui nous coûtent fort cher, car ils distribuent généreusement, essentiellement à ceux qui n'en ont pas le plus besoin, l'argent qui ne leur appartient pas! Pour combler les déficits publics, ils augmentent les taxes et créent des impôts nouveaux.
Le résultat est expliqué ci-dessous :

ah ah ah

modèle de lettre

modèle de lettre

La simplification des impôts est en route



Promesse électorale de Jacques Chirac :

30% de baisse d'impôts pendant le quinquennat

Où en sommes nous ?

Baisse de l'impôt sur le revenu
année
%   
2002
5%    
2003
1%   
2004
3%   
2005
10 (*)
2006
11 (*)
total
30%   
(*) selon les prévisions des Politiques!!
Selon les mathématiciens les pourcentages de diminution devraient être plus importants.
A partir d'un impôt de 1000 €, une baisse de 30% devrait conduire à un impôt de 700 €,
Pour cela, il faut faire le calcul suivant : 1000 * 0.95 * 0.99 * 0.97 * 0.88 * 0.8725,
soit 5%, 1%, 3%, 12%, 12.75%. Ne rêvez pas !!


Revenons à la situation actuelle (je passe les détails !):
sans tenir compte du lundi de Pentecôte
Pour les particuliers en milliards d'Euros :
Diminution des impôts
Augmentation des taxes
impôts sur le revenu
1.8
impôts locaux 2003 (*)
1.2
prime pour l'emploi
0.5
sécu (**)
3.5
divers
0.1
gazole
0.9
total
2.4
total
5.6
(*) Au moment ou j'écris ces lignes, Claire Chazal annonce 1.4 Milliards €
(**) forfait hospitalier, tabac, non-remboursement de certains médicaments...

Les diminutions d'impôts profitent à ceux qui en payent le plus. Jusque là, on peut comprendre, mais les augmentations de taxes sont payées par tout le monde, ce qui revient à dire que 95% à 98% des français, auront droit à une augmentation non négligeable des prélèvements obligatoires! La diminution promise se traduit donc par un cadeau Royal aux 2% de contribuables les plus fortunés, sans doute des amis de Monsieur Chirac, ceux de la France d'en haut! A l'opposé, il est clair que la France d'en bas choisit d'aller à l'hôpital pour son confort, afin de ne âs gâcher, en profitant de la sécurité sociale qu'elle a déjà payé. Ce gouvernement taxe donc encore un peu plus les grands malades, au moment ou ceux-ci sont en grande difficulté, lorsqu'ils sont hospitalisés. Que n'y avait-il pas pensé plus tôt avant la canicule de l'été 2003!

Le tour de passe-passe serait risible, si cela ne pesait pas sur la consommation, ce qui va encore aggraver les déficits publics, car "trop d'impôt tue l'impôt." La France est arrivée aujourd'hui à une pression fiscale qui plombe toute reprise économique. Comme nous le verrons par la suite, une augmentation d'impôts ne se traduit pas forcément par plus de revenus pour l'Etat. Pendant que la France d'en haut magouille, la France d'en bas, écrasée de taxes épargne tout au long de sa vie pour payer les impôts actuels et futurs.

Un des objectifs du gouvernement devrait être de relancer la consommation, de "booster" l'économie et faire diminuer le chômage de façon durable. Pour cela, il faudrait diminuer toutes les taxes, en commençant par la TIPP, la TVA, et toutes les taxes parafiscales d'un autre âge. Même les Socialistes avaient compris tout cela!

Il faut surtout diminuer les dépenses de fonctionnement de l'état en commençant par le sommet. Les augmentations de salaire des ministres et les honoraires des médecins, n'auraient pas dû faire partie des priorités du nouveau gouvernement de droite! De même il faudrait rendre un peu moins opaque les budgets de fonctionnement des ministères et en particulier celui de l'Elysée.

"Il faut prendre aux pauvres, ils sont tellement plus nombreux".


Source : Le Canard Enchaîné

"Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"



Comment se plaindre aux impôts



Les déficits publics:
(Jacques Chirac, Jean Pierre Raffarin et Francis Mer)


Le déficit du budget de l'état pour 2003 est de 63.77 milliards d'€uros, fin août, soit 16 milliards de plus qu'en 2002. Les recettes budgétaires sont en recul de 7.3% sur un an; Les dépenses, progressent de 2.2% entre août 2002 et août 2003. Bercy continue à tabler sur un déficit de 56 milliards d'€uros en fin d'année (369 milliards de francs, plus de 1 milliard par jour!).

Le déficit public de la sécurité sociale, sera vraisemblablement aux alentours de 15 milliards d'€uros (100 milliards de francs). L'objectif, oh combien ambitieux du gouvernement, est de le ramener à moins de 11 milliards d'€uros!! Pour que l'Acoss, organisme gestionnaire de la trésorerie du régime général ne soit pas en cessation de paiement, le gouvernement a discrètement porté de 15 à 33 milliards d'€uros, le plafond des avances que la caisse des dépôts lui accorde.

Pour ceux que les calculs rebutent : En 2003, chaque contribuable devrait verser 1500 € ou 10000 francs pour combler les déficits publics de la seule année 2003.

Pour 2004, le déficit public de l'état budgété est de 55 milliards d'€uros (363 milliards de francs).
Je suis peut-être en dessous de la vérité, car il s'agit d'un budget prévisionnel basé sur les estimations toujours optimistes de nos dirigeants, sur une hypothétique reprise de l'économique et sur la diminution peu probable du chômage, ou plutôt sur la reprise de l'emploi, ce qui est encore plus improbable!!!

Ce n'est pas tout : la dette de la France, c'est à dire le crédit en cours dépasse 1000 milliards € soit encore environ 40000 € ou 260000 francs par contribuable, Chaque contribuable est donc endetté de 26 briques!

Comment faire des promesses pour que les gentils électeurs votent dans le bon sens, et gérer sainement les finances publiques? Bien sûr si nous en sommes arrivés là, c'est la faute aux socialistes avec leurs 35 heures, et aux technocrates de Bruxelles, et en aucun cas à la mauvaise gestion du gouvernement Raffarin, manipulé par l'Elysée.

Nous avons signé un pacte européen limitant les déficits publics à 3% du PIB. Pour 2003, nous dépassons largement ce chiffre. Pour 2004, la prévision est de 4%. Il est probable que nos gouvernants sont encore une fois trop optimistes. Alors les méchants technocrates de Bruxelles, conciliants en 2003, vont encore nous surtaxer pour non-respect de limitation des déficits. Soyons rassurés, foi de ministre, le taux sera ramené à moins de 3% du PIB en 2005!

Francis Mer, homme au double langage, n'est pas tout à fait dupe!
S'inquiétant des "interventions musclées" de la commission européenne visant la politique économique de la France, il disait devant les députés :

"Moi, je bénis chaque jour la commission de Bruxelles car, au rythme où vont les choses, sans ces rappels à l'ordre on irait gaillardement vers les 6 points de déficit. Les ministres sont laxistes, et aucune véritable autorité n'est là pour freiner la boulimie budgétaire".

Jacques Chirac a annoncé le 16 septembre à Auxerre, que la sortie du tunnel est pour 2004. Jean Pierre Raffarin a annoncé sur M6, que les voyants vont passer au vert au printemps 2004. Cet optimisme n'est pas partagé en privé par Francis Mer.

Le Canard Enchaîné rapporte ses propos :

"Pour que l'économie redémarre, il faudrait que l'€uro baisse de 15% par rapport au dollar. Ce qui ferait repartir les exportations. Mais six mois seraient encore nécessaires avant que cet effet de change joue à plein. Ensuite on devra attendre six bons mois encore pour que cette reprise des exportations se traduise par une hausse des investissements. Plus un an au moins avant que cette reprise des investissements déclenche enfin une hausse de la croissance."

Le même Francis Mer rajoute devant les hauts fonctionnaires bruxellois :

"On ne peut rien faire en ce moment pour réduire le déficit budgétaire français. Politiquement ça va très mal. Il va falloir attendre les élections pour pouvoir être plus rigoureux".

Autrement dit, Chirac et Raffarin racontent des "Conneries", et on paiera demain les cadeaux fait aux riches aujourd'hui.

Le vrai problème est qu'au mois de mars, Francis Mer avait annoncé lui-même sur les ondes que la conjoncture s'éclaircirait avec la fin de la guerre en Irak, ce qui était un mensonge évident à l'époque.


Source : Ministère des Finances * Prévisions Officielles
Journal Libération


Ne rigolez pas c'est avec votre pognon !


La redevance Télé

Voilà un impôt idiot :

Il rapporte environ 2.03 Milliards €, coûte au bas mot 500 millions pour sa gestion, ne sert qu'à financer les chaînes publiques, et est largement fraudé. De plus, on doit payer pour sa résidence principale et pour sa résidence secondaire, comme si on pouvait regarder la télé aux 2 endroits en même temps !

Ce n'est pas tout :

On paye des taxes pour écouter (ou zapper) la propagande politique, de Madame Bernadette Chirac(*), venue se faire pardonner de n'avoir pas interrompu les vacances du président au Canada cet été quand nos vieux passaient de vie à trépas, et qui a profité du passage sur les ondes pour faire la publicité de la chaîne privée concurrente.

On paye des taxes pour écouter (ou zapper) Monsieur Sarkozy(*) qui vient régulièrement faire le guignol et qui utilise le service public pour faire la promo de sa femme, ex femme de Jacques Martin. On fait dans le "people" comme sur la chaîne d'en face! Vous verrez, on aura bientôt droit à la femme de Monsieur Luc Ferry, qui viendra nous expliquer ses voyages en Rolls-Royce avec un éminent médecin venu se faire remettre une breloque dans les locaux du ministère de l'éducation (dixit le ministre). Au passage on a un début d'explication sur le trou de la sécurité sociale.

On paye pour écouter (ou zapper) Monsieur Raffarin(*) et tous nos grands communicants qui viennent mentir en direct en nous expliquant que cela ira mieux demain et que l'on rasera gratis.

On paye pour écouter (ou zapper) Monsieur Mattéi(*), qui vient nous expliquer qu'il n'était pas au courant des effets de la canicule. Il y a aussi François Copé, le porte-parole du gouvernement, qui est venu nous expliquer que c'était la faute aux 35 heures. Il a oublié de dire que les socialistes avaient supprimé la vignette automobile!

On paye des taxes pour écouter (ou zapper) Madame Alliot-Marie(*) venue nous raconter son vol avec la patrouille de France. Voila une partie de pattes-en l'air qui nous coûte cher, car les militaires ne se déplacent jamais pour rien, Il a fallu se montrer compréhensif au moment des augmentations budgétaires!

Avec ça, on nous explique que la redevance sert à financer la culture sur les chaînes publiques, à préserver l'exception culturelle française! La réalité est que la pub est omniprésente alignée sur celle de TF1, car les programmes "culturels" sur France2 et France3 ne commencent pas avant 21heures.

L'Etat voulait demander le fichier de Canal+ pour détecter les non-payeurs. Dans un éclair de lucidité, la commission des finances de l'assemblée nationale a effacé cette disposition.

Ne vous y trompez pas, cette redevance va augmenter pour créer une future CNN à la française le jour où le Prince aura trouvé des journalistes dociles. Que TF1 se rassure, cette chaîne ne sera pas visible en France! Si si, vous avez bien lu.

     
Source : Le Canard Enchaîné

Supprimez donc cette redevance,
et reclassez vos 2500 fonctionnaires !!


(*) Quelle que soit par ailleurs l'efficacité de leur action dans d'autres domaines!



Le prix du gazole et les radars.

Les taxes sur les produits pétroliers sont d'environ 80% !

C'est un impôt qui pèse sur la consommation. Les socialistes avaient pris quelques actions positives qui allaient dans le sens de la simplification et de l'équité. Ils avaient baissé la TVA de 1 point, alors que Monsieur Juppé l'avait augmenté de 2 points. Ils avaient supprimé la vignette, et avaient instauré la TIPP flottante.

Bien sûr, la baisse de la TVA a permis de relancer la consommation et de diminuer le chômage.

La TIPP flottante avait permis de lisser les augmentations et diminutions du prix du brut. C'était avantageux pour l'état en cas de baisse importante du brut et ça ne le pénalisait que très peu en cas de forte hausse. C'était sécuritaire pour les automobilistes et professionnels de la route car ils étaient assurés que le prix du carburant resterait relativement stable. Evidemment, le nouveau gouvernement s'est empressé de supprimer la TIPP flottante, ce qui aura bien sûr une grosse incidence sur l'automobiliste et sur la consommation si le brut monte fortement comme cela a été le cas pendant la guerre d'Irak.

Evidemment, la vignette qui avait été crée pour les vieux, a été détournée depuis longtemps de sa vocation. Supprimée, elle avait permis de relancer aussi la consommation. Elle a eu un effet bénéfique sur l'industrie automobile, car l'acheteur ne regarde plus la puissance de la voiture lors d'un achat, l'état récupère donc plus de TVA, et comme la voiture consomme plus de carburant, le bénéfice de l'état est ainsi augmenté discrètement.

Avec l'augmentation de 3 centimes € soit 2.5 d'augmentation de la TIPP + 0.5 pour la TVA (il n'y a pas de petit profit) sur le prix du gasoil pour les particuliers, on prend encore les automobilistes en otage. L'objectif avancé par le gouvernement est soi-disant de favoriser le ferroutage. En fait c'est une augmentation de taxe qui ne va pas dans la simplification administrative de l'état puisque les professionnels, ou les poids lourds qui polluent le plus ne sont pas logés à la même enseigne. Comme c'est un impôt indolore, qui devrait rapporter 800 millions d'€uros en 2004, il ne sera pas perçu comme tel, mais il est équivalent au rétablissement de la vignette pour cette catégorie de véhicules, dont il n'est pas prouvé qu'ils soient les plus pollueurs!

Ce n'est pas tout: Le ministre du budget, Alain Lambert, cite souvent la sécurité routière comme exemple en matière de gestion publique de l'état, parce que celui-ci obtiendra en 2004 une augmentation de 24% des recettes des contraventions au code de la route dont le montant estimé est de 510 Millions d'€uros. Les nouveaux radars installés devraient faire automatiquement au minimum 100 contraventions par jour et les recettes de ces contraventions vont directement dans la poche de l'état et non dans la poche des collectivités locales. Messieurs Sarkozy et De Robien en sont bien sûr exonérés. On se doutait bien que la priorité du chef de l'état sur la délinquance routière n'était pas gratuite! Le gouvernement vient de s'apercevoir qu'un nombre important d'automobilistes roulaient sans permis, et/ou sans assurance. Réalité ou propagande, le gouvernement en profite pour culpabiliser tous les automobilistes en les traitant de délinquants. Au lieu de s'attaquer aux vrais chauffards en particulier ceux qui conduisent sans permis ou sous l'emprise de l'alcol en les mettant directement en prison, il a choisi de verbaliser les automobilistes qui n'ont simplement pas signé leur carte d'assurance. Décidément ce gouvernement pénalise d'abord la France d'en bas.

Fallait y penser!!!

Sachant que rouler en codes entraine une consommation électrique de 250 Watts, générant une surconsommation de 0,1 Ã 0,2 litres, qu'il y a 30 millions de véhicules en France environ, roulant 13 000 km par an et consommant 0,2 litres de plus aux 100 km avec les codes allumés, cela fait 780 millions de litres de carburant, à 1 € le litre, en moyenne, sur lequel l'Etat ponctionne 80% de taxes, on obtient une petite rentrée fiscale de 624 millions d'€uros





Soyons optimistes: Le nombre d'accidents et le nombre de morts devraient diminuer! Le fait de rouler moins vite fera économiser du carburant à l'automobiliste moyen, et perdre un peu d'argent à l'Etat qui augmentera le prix du carburant pour compenser.

Monsieur Chirac n'a pas dit qu'il n'augmenterait pas les taxes !




L'augmentation du prix du tabac.

Le gouvernement justifie l'augmentation du tabac par deux affirmations contradictoires. Il dit que cette augmentation va rapporter de l'argent pour renflouer le gouffre de la sécurité sociale. Il dit également que cette augmentation va dissuader les fumeurs d'acheter des cigarettes, ce qui fera diminuer les cancers. Je rajouterai que cette augmentation va surtout augmenter le marché noir, donc va diminuer les recettes de l'état et ne résoudre rien du tout, ni financièrement ni médicalement.

La dernière augmentation a d'ailleurs rapporté cinq fois moins que prévu. Il y a lieu de penser que celle-ci ne rapportera pas grand chose. Explication sur un cas théorique mais qui ne doit pas être très loin de la vérité et qu'un élève de CM2 devrait pouvoir résoudre :

Un paquet de cigarettes de 5.00 € rapporte 3.00 € à l 'état, ce qui fait 300 € pour 100 paquets. Une augmentation de la taxe de 20% fait passer le prix du paquet à 5.60 € soit 3.60 € de recette par paquet pour l'état, donc 60 € de plus pour 100 paquets. Suite à une augmentation aussi dissuasive, il est probable disons que 15% des fumeurs vont renoncer à leur péché, le gain de l'état sera donc de 3.60 * 85 soit 306 € pour 100 paquets, soit une augmentation de 6 € pour 100 paquets loin des 60 € espérés.

Si on rajoute à cela que les petits buralistes vont fermer boutique (j'en connais qui ont déjà préféré jeter l'éponge), il y aura donc moins de taxes professionnelles, donc un bilan négatif.

Dernière minute: Pour apaiser les débitants, le secrétaire d'Etat au commerce leur a annoncé la progression de leur marge. Aujourd'hui, un buraliste ne reçoit que 6% du prix des paquets qu'il vend. A partir du 20 octobre, cette remise s'élèvera à 8% pour les 152000 premiers €uros de chiffre d'affaires et à 6.7% au-delà et jusqu'à 300000 €. On vous le dit depuis longtemps: Il faut simplifier les procédures administratives! Je propose de recaser les fonctionnaires de la redevance télé dans le calcul de la ristourne à faire aux buralistes.

Question complémentaire au problème précédent: Un buraliste vend 50000 paquets de cigarettes de marque A au prix de 5.00 € dont une taxe de 3.00 €, et 40000 paquets de cigarettes B au prix de 4.50 € dont toujours 3.00€ de taxe. Suite aux hypothèses ci-dessus, quel sera le bénéfice (ou la perte) pour l'état, et quel sera la perte (ou le bénéfice) du buraliste. Envoyer votre réponse ici

J'avais oublié : ci dessus, il s'agit de l'augmentation du 20 Octobre. Une autre augmentation de 20% est prévue le 1er Janvier 2004. Vous êtes donc priés de refaire les calculs ci-dessus! Devant la grogne des buralistes, Raffarin cafouille encore un peu plus en annoncant une aide supplémentaire de 135000 € et en annoncant que le tabac n'augmentera plus pendant 4 ans, c'est à dire le temps que les buralistes disparaissent! Mr Raffarin propose également de donner aux buralistes des fonctions complémentaires telles que la distribution du courier, comme si l'état qui n'est pas capable d'organiser le travail des fonctionnaires serait capable d'organiser celui du privé. Il en va des buralistes comme autrfois des pompistes, on a augmenté les taxes, et ils ont disparu, venant gonfler les chiffres du chômage. Si on rajoute à cela les mesures plus ou moins réelles de Mr Sarkozy pour surveiller les bureaux de tabac, on va bien finir par créer un impôt supplémentaire pour compenser.

Ne soyons pas totalement négatifs :
A terme, si le marché noir ne se développe pas trop, il y aura un peu moins de cancers.

Soyons un peu cyniques :
S'il y a moins de cancers, on va donc avoir plus de retraités donc on va augmenter le problème du financement des retraites !

Ceci étant, c'est une mesure de santé publique. Bien sûr je ne suis pas fumeur!


Fumer nuit gravement à la santé!!

poumons


Les dépenses de l'Elysée

Il ne peut quand même pas exister d'emplois fictifs à l'Elysée!

Le chef de l'état représente la France, et il est normal que l'Elysée, soit correctement doté budgétairement. Mais au vu du tableau ci-dessous, on peut se demander quelle est la raison du dérapage des dépenses Elyséennes.

Même François Mitterrand, qui n'était pas un modèle d'austérité, n'avait pas besoin d'un budget aussi important. Il était peut être plus discret. Je pourrais suggérer d'autofinancer avec l'argent du contribuable la nouvelle fondation que Jérôme Monod, le conseiller très efficace de Chirac est entrain de nous concocter!

Des crédits multipliés par sept depuis 1995.

Evolution du budget "officiel" de la présidence le la République
(Budget exécuté en millions d'€uros)


source Le Monde

Le budget "réel" de l'Elysée est très difficile à évaluer

... à suivre


Les 35 heures et le jour de la Pentecôte

Avant les 35 heures

Au 19ème siècle, l'industrie naissante avait besoin de beaucoup d'ouvriers, le travail des paysans et des artisans n'était pas mécanisé et nécessitait aussi beaucoup de main d'œuvre. Il y avait certainement de l'abus sur les horaires, sur le travail des enfants, sur le traitement des ouvriers, mais le plein emploi était au rendez-vous. Jusqu'en 1975, le 20ème siècle traversé par deux guerres s'est déroulé sur le même schéma avec quelques nuances. Bon an mal an, la France, l'Europe et l'Amérique, contrairement aux pays de l'Est sous le joug communiste, ont fait un grand effort de production, ont crée des richesses et développé une protection sociale excellente dans la plupart des cas. La France s'est profondément rénovée, mécanisée, les campagnes se sont dépeuplées, le prix du pétrole s'est envolé, en même temps que le chômage. Sérieusement commencée en 1936, la diminution de la durée du travail était donc naturelle, logique et juste. Aux delà des avancées dues aux promesses électorales (congés payés, 39 heures...), aux idéologies socialistes (Léon Blum, mai 68...), la France a été à la pointe du progrès social.

Les 35 heures

En 1997, alors qu'il y avait 3.3 millions de chômeurs, la promesse électorale des 35 heures, qui n'étaient demandées par personne, a dû être mise en oeuvre. Réforme idéologique, initiée par Lionel Jospin, la loi Aubry va dans le sens de l'histoire, mais son application est totalement inégalitaire. Le patronat en a profité pour aménager le temps de travail, ce qui est bien en général, un peu excessif parfois, et pour négocier avec le gouvernement un abaissement supplémentaire des charges sociales sur les bas salaires et par le fait un nivellement par le bas du prix du travail. Quoiqu'en pense l'UMP, cette réforme a contribué à diminuer fortement le chômage, en parallèle avec l'embellie économique venue avec les nouvelles technologies.


source : journal Le Monde

Les 35 heures chez mes ami(e)s fonctionnaires

Par définition, les fonctionnaires sont payés par l'Etat ou plus exactement par l'argent du contribuable. Ils assurent un service public indispensable, en général dans le domaine non concurrentiel et ils bénéficient d'une garantie de l'emploi. Contrairement aux idées reçues, l'immense majorité effectue consciencieusement son travail; On pourrait même parfois leur reprocher un excès de zèle.

Certains fonctionnaires sont réellement débordés. Dans les lycées, ou les collèges, les proviseurs et principaux ont des horaires déments et doivent en milieu difficile régler des problèmes de toute sorte, parfois au delà de leurs responsabilités; Ils travaillent donc au moins autant qu'avant. Les professeurs n'ont que peu bénéficié des 35 heures, mais si l'on compare au privé, la plupart d'entre eux reconnaissent que leurs horaires étaient déjà très favorables. Le personnel hospitalier doit assurer une permanence jour et nuit avec des contraintes vitales pour les malades, avec des responsabilités importantes mal reconnues. L'organisation du travail n'ayant pas été modifiée avec l'arrivée de la loi, les problèmes sont devenus ubuesques car l'Etat socialiste n'a même pas été foutu d'appliquer sa propre loi à sa propre administration. Il est vrai que Mr Juppé avait diminué le nombre de places ouvert dans les écoles d'infirmières. Pour d'autres administrations, les agents de l'Etat ont une vie professionnelle qui n'est pas toujours facile à concilier avec la vie privée.

Lorsqu'ils ne sont pas en grève pour défendre le privé (osons!), Les fonctionnaires qui travaillent dans les grandes entreprises (SNCF, EDF, FT ...) ont une fonction indispensable de service public, mais il y a de l'abus du fait qu'ils ont une situation de monopole qui ne se justifie plus. Avant la loi, officiellement payés pour une durée de travail de 39 heures hebdomadaire, mais parfois déjà en dessous des 35 heures, ils ont profité, en échange d'un peu de flexibilité, de l'aubaine pour récupérer environ 20 journées supplémentaires par an. Ce n'est pas rien! A la SNCF, où il semble que le travail soit pénible (sic), on part à la retraite à 55ans et même avant pour les travaux très pénibles (ex conducteurs de locomotives à vapeur). En combinant les 35 heures et la retraite, il y a dans cette entreprise plus de retraités que d'actifs! Bien qu'il y ait d'autres raisons, il n'est pas étonnant que la SNCF soit en déficit permanent. Chez EDF, on part aussi très tôt à la retraite, on est passé à 4 jours de travail hebdomadaire et il faut quelques milliers de personnes pour gérer le seul comité d'entreprise! Le résultat est que le prix de l'électricité est plus élevé qu'il ne devrait et cela arrange bien les collectivités locales qui prélèvent des taxes locales, et l'Etat qui prélève de la TVA sur les taxes locales proportionnelles à la facture. Les fonctionnaires de ces administrations ont pleinement bénéficié des 35 heures.

Il y a aussi les fonctionnaires qui glandent, ou plus exactement il y a ceux dont l'emploi est maintenu par le laxisme de nos politiques et non par nécessité économique. La collecte de la redevance télé coûte 1/4 de ce qu'elle rapporte. Il y a de moins en moins d'anciens combattants et on maintient presque autant de fonctionnaires dans le ministère correspondant. Il y a de moins en moins de paysans mais il y a autant de fonctionnaires au ministère de l'agriculture, pour verser des primes aux agriculteurs qui recevant des subventions (proportionnelles à leur revenus) sont de ce fait à 50% fonctionnarisés. Cette catégorie de fonctionnaires a bien sûr pleinement bénéficié des 35 heures sans contrepartie.

La France championne de l'emploi public

source OCDE - Magazine Capital
Avec plus de 6 millions d'agents publics au sens large,
nous sommes en tête du classement des pays industrialisés.

Les 35 heures dans les grandes et très grandes entreprises (Au delà de qq centaines d'employés)

Ces entreprise peuvent parfois être assimilées au secteur public. Elles ont d'ailleurs parfois été privatisées dans le passé, à l'exemple France Télécom, qui est à mis chemin entre le public et le privé. Elles sont devenues des mastodontes et le personnel est devenu pléthorique dans un contexte économique concurrentiel. Les employés ont bénéficié à fond des 35 heures. Le patronat en a profité pour augmenter la flexibilité, et pour supprimer ou réduire les heures supplémentaires. Les syndicats ont accepté car l'aubaine de la loi s'est traduite par 20 jours de congés supplémentaires. Dans certains cas (Alcatel, PSA, Danone...), ces entreprises, en secteur concurrentiel en ont profité pour licencier, parfois par nécessité, parfois par l'appât du gain. Dans d'autres cas, par exemple pour Alstom, c'est l'Etat, c'est à dire le contribuable qui a dû mettre la main à la poche pour renflouer et éviter ainsi de façon provisoire des scandales.

Les 35 heures dans les entreprises moyennes (De qq dizaines à qq centaines d'employés)

Pour ces entreprises, la gestion des 35 heures n'a pas été facile. Elles exercent toujours dans le domaine très concurrentiel, et toute augmentation des prix est exclue, de même que toute intervention de l'Etat, sauf en paroles et en atermoiements. Pour celles qui avaient un peu de marge, les 35 heures ont été bien digérées pour le bénéfice des patrons et des employés. Dans d'autres cas, les entreprises n'ont pas supporté le choc et ont dû mettre la clé sous la porte, ou ont dû délocaliser. Dans ce cas, la loi sur les 35 heures a eu un effet dévastateur. Pour celles qui ont survécu, les salariés ont en général plus de congés et moins de salaire, ce qui ne les arrange pas forcément.

Les 35 heures dans les petites entreprises

Ici on est dans un tout autre domaine. L'argent rentre si on travaille. Si on ne travaille pas, on ne mange pas! Ces entreprises ont survécu aux 35 heures en s'accommodant. Certaines ont disparu; La plupart ont réduit la durée du travail (officiellement 5 jours de 7 heures au lieu de 5 jours de 7h48). En fait à part un peu d'aménagement du temps de travail journalier, ces personnels n'ont pas réellement bénéficié de la loi.

Les 35 heures chez les professions libérales

Cette catégorie est très hétérogène:
Le corps médical privé (docteurs, chirurgiens...) doit soigner les malades qui eux sont resté en nombre à peu près constant ou en augmentation. N'ayant pas bénéficié des 35 heures, le généreux gouvernement de droite leur a accordé la consultation à 20€ (ce qui n'est en soi pas excessif) pour les généralistes et on ne sait combien pour les spécialistes, le tout à la charge de la sécurité sociale. De même, les pharmaciens, n'ont pas réduit leurs horaires, mais leur santé n'en a pas souffert, un grand Merci pour eux. Le monde paysan n'a pas bénéficié de la loi sur les 35 heures, mais le travail de l'agriculteur n'est plus du tout ce qu'il était et la plupart d'entre eux sont maintenant en dessous des 35 heures, ils auraient tort de travailler et de ne pas bénéficier des primes liées à l'abandon de production (lait, céréales...). Parmi les artisans, il y a ceux qui ont quelques employés et qui ont dû s'adapter, ce qui explique le coût exorbitant des devis que l'on reçoit pour faire des petits travaux chez soi. Il y a ceux qui n'ont pas de salarié et qui ont dû continuer à travailler autant et même plus car les taxes ne vont pas en diminuant.
En fait, il y a autant de cas que de professions.

Bilan des 35 heures

source : journal Le Monde

La liste ci-dessus, n'est pas exhaustive, et il faudrait évidemment apporter des nuances!
J'ai essayé d'être objectif et un peu polémique. Dans cette polémique sur le coût des 35 heures, évaluée selon l'UMP à 15 milliards d'€, le gouvernement comptabilise les réductions de charges accordées aux entreprises par Balladur, Juppé et De Robien qui ont coûté au moins 10 milliards d'€, alors que les abaissements de charges pour le "financement des 35 heures" ont coûté au maximum 5 milliards d'€. Les ristournes "Balladur Juppé" ont essentiellement profité aux employeurs et en pratique n'ont eu que très peu d'effet sur le chômage, alors que les 35 heures ont permis de réduire ce dernier dans le privé d'au moins 350000 personnes (selon les propres chiffres de Mr Fillon). De plus les cotisations de ces nouveaux emplois ont contribué à renflouer la sécurité sociale qui était presque en équilibre en 2001. Messieurs Raffarin et Mer qui ne sont décidément pas de fins politiques avaient même décidé d'accuser la loi sur les 35 heures d'être la source de tous leurs problèmes. Monsieur Chirac, un peu plus avisé et roublard, a sifflé la fin de la récré car il n'est pas sûr que la critique d'une mesure populaire qui a fait diminuer le chômage ne soit très porteuse pour un gouvernement déjà empatté.

En résumé on peut dire que les 35 heures vont dans le sens de l'histoire sociale, c'est le résultat de l'effort d'industrialisation et de mécanisation de notre pays ainsi que de notre travail et du travail de nos parents. Cette loi a permis de faire diminuer le chômage, mais la société française n'a pu digérer aussi vite une telle réforme inégalitaire. Elle aurait dû être plus progressive.

Suppression d'un jour férié

Suite à une mauvaise communication pendant l'hécatombe de l'été 2003, et à une mauvaise gestion de la vieillesse, ce gouvernement, avec l'aide de Bernadette, vise à persuader le peuple d'en bas qu'il est coupable et qu'il doit donc payer. En effet en janvier 2003, le gouvernement Raffarin avait supprimé 103 millions d'€ de crédits pour l'amélioration des structures d'accueil des personnes âgées, il a également continué à supprimer des lits d'hôpitaux et des établissements hospitaliers selon des critères plus politiques que sur des critères de bonne gestion. Dans le même temps, il a pensé à réduire fortement l'impôt sur les bénéfices des sociétés alors que 15000 personnes n'avaient pas de quoi être accueillies dans les hôpitaux.

Opportuniste, le gouvernement profite de "l'aubaine" de la canicule, pour créer ainsi une nouvelle branche de la sécurité sociale par la mise en place d'une caisse de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Ce plan sera financée par une journée de travail supplémentaire effectuée par les seuls salariés du secteur privé et du public.

Les modalités sont les suivantes:
Pour les entreprises publiques, le lundi de Pentecôte ne sera plus férié à partir de 2005, et le gouvernement récupérera 0.3% de la masse salariale. Comme le travail des fonctionnaire ne génère pas en général des richesses supplémentaires, c'est l'Etat, donc l'impôt, donc le contribuable, qui finira par financer cette mesure. Pour les entreprises privées, la mesure entrera en vigueur 6 mois plus tôt soit le 1er juillet 2004. Il y aura une cotisation de 0.3% sur la masse salariale, et l'entreprise choisira le jour qu'elle veut y compris un jour de moins de RTT pour ceux qui en bénéficient. Pour les autres, ce sera un jour de travail supplémentaire par rapport à la situation d'avant les 35 heures! Les professions libérales qui n'emploient pas de salarié, seront exonérées de cette mesure. Mr Alain Lambert qui est ministre du budget, mais aussi notaire, ne sera donc pas soumis à cette cotisation. Certains revenus du capital seront également taxés à hauteur de 0.3%.

Ce gouvernement vient bel et bien de revenir sur la loi des 35 heures, puisqu'il sera nécessaire d'augmenter la durée légale du travail de 1600 à 1607 heures de travail par an. Le baron Seillière qui pavoisait à l'annonce de la suppression d'un jour férié a de quoi être satisfait car ce jour lui rapporte 0.16% de la masse salariale. En effet, le nombre de jours légalement travaillés est actuellement de 217 jours par an : Un jour supplémentaire aurait dû rapporter 1/217 soit 0.46%, à rapprocher des 0.3%.

Ce gouvernement vient bel et bien de créer une taxe supplémentaire, destinée à remplacer la célèbre vignette pour les vieux crée en 1956 par le socialiste Paul Ramadier et qui fila tout droit dans budget de l'Etat, pour être finalement supprimée 45 ans plus tard par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin. On ne va pas tarder à augmenter le nombre de fonctionnaires pour gérer ce nouvel impôt.

Ce gouvernement UMP chantre de la négociation, n'a même pas pris soin de discuter cette mesure avec les représentants légaux des diverses catégories professionnelles. On peut parier que les syndicats vont négocier ferme aussi bien dans le public et dans le privé, pour récupérer un jour de RTT supplémentaire en compensation. A court terme, il ne restera qu'une taxe supplémentaire, qui bien sûr sera régulièrement augmentée dans les années qui viennent.

Ce gouvernement Raffarin n'a rien à cirer du chômage, son leitmotiv est que la France ne travaille pas assez. Il vient donc de décider de rajouter un jour de travail pour les seuls salariés qui ont la chance d'avoir du travail. Allez donc expliquer cela aux chômeurs, et aux ouvriers de PSA qui vient de mettre l'usine d'Aulnay au chômage technique. On nous explique d'ailleurs depuis quelques jours que la France n'aura pas assez de travailleurs dans les années qui viennent et sera obligée de faire appel à la main d'œuvre étrangère!

Ce gouvernement ne serait-il pas entrain de manipuler honteusement l'opinion?

Tous les français sont prêts à donner aux personnes âgées, pour qu'elles aient une fin de vie décente, mais l'Etat à transformé cet élan de générosité en un impôt supplémentaire, alors que Chirac avait promis une baisse. De plus, il s'agit d'un impôt sur le travail. On demande à ceux qui ont du travail de travailler une journée de plus, alors qu'il y a 2.4 millions de chômeurs et que le chômage est entrain d'augmenter, même si le gouvernement promet de le diminuer en rayant des listes 130 000 personnes arrivant en fin de droit en 2004 et 170 000 en 2005. C'est un peu fort de café! De plus, le gouvernement fait un cadeau royal aux professions libérales qui n'ont pas d'employé et qui donc seront exonérées de la nouvelle cotisation.



source : Le canard Enchainé

La route est droite mais la Pentecôte est raide



Un petit poéme


L'affaire "Executive Life"

Voilà une affaire mal connue du public, minimisée par le gouvernement mais qui coûte 10 € par français, soit environ 25 € (une broutille) par contribuable si on enlève les enfants et ceux qui ne paient pas d'impôt.

Explications :

Selon un montage complexe, à laquelle la société Artémis a participé, le Crédit Lyonnais, par l'intermédiaire de sa filiale "Altus Finance", avait racheté en 1993, la société d'assurances "Executive Life". Les américains qui ne nous portent pas dans leur cœur actuellement, veulent intenter un procès au Crédit Lyonnais et à l'état français au motif que selon la loi américaine, une banque n'a pas le droit d'acheter une compagnie d'assurance !

Pour éviter un procès, la France vient d'accepter une transaction de 585 millions de $ (environ 3.7 milliards de francs) pour l'état français actionnaire du Lyonnais non privatisé à l'époque, c'est à dire NOUS, les contribuables.

Que c'est il passé?

Le Crédit Lyonnais avait racheté "Executive Life" et l'avait cédé ensuite en partie à la société Artémis dont le patron n'est autre que François Pinault, qui n'est autre que le si généreux ami de Jacques Chirac. Selon des montages financiers complexes, bétonnés par des avocats d'affaires, Monsieur Pinault a été le principal bénéficiaire des fameux "junk bonds" d'Exécutive Life, autrement dit, il a engrangé de substantiels bénéfices sur la transaction. Maintenant qu'il y a problème, Monsieur Pinault, laisse légalement l'état et le Crédit Lyonnais se débrouiller ...

Suite à la démission de Jean Peyrelevade, président du Lyonnais, il est probable qu'on ne connaisse pas encore toute la vérité sur cette affaire ! Mr Peyrelevade démissionne avec des honoraires confortables, peut être pour d'autres raisons,certainement plus politiques, par exemple liées au rachat du Crédit Lyonnais par le crédit Agricole.

Suite du feuilleton : Le jeudi 16 octobre, la France rejette l'accord proposé par les Etats-unis. Le juge californien, Jeffrey Isaacs, qui tient l'affaire de sa vie, ne souhaite pas s'arrêter en si bon chemin, et avant que la France n'ait donné son accord, il menace de traîner en justice d'autres personnes. C'est la raison officielle pour laquelle la France et en particulier Jacques Chirac, contre l'avis de Francis Mer, a refusé de signer le compromis. On comprend tout à fait que la France ne le signe pas un document qui ne règle pas définitivement le contentieux.

Le seul vrai problème, dans cette lamentable histoire, est que parmi les personnes que la justice américaine pourrait poursuivre, il y a Monsieur Pinault, le copain de Chirac, qui est un de ceux qui s'est le plus enrichi dans cette affaire, et J Peyrelevade qui était soi-disant au courant de l'achat d'"Executive Life" et qui n'aurait pas dénoncé ses copains!

Partageons les dettes, pas les bénéfices !!



L'augmentation des impôts locaux


... Il y aurait tellement de choses à dire !



source Dexia - Magazine Capital

... à suivre





Evolution du PIB des principaux pays européens
au 2ème trimestre 2003 (en % PIB)


Au moment des élections, on nous a expliqué que nous étions au milieu de la classe, ce qui n'était pas très bien. Aujourd'hui nous sommes avant dernier, et on nous explique que c'est mieux!!


NON NON : je vous assure sérieusement que ne suis pas de gauche !!

Jean Pierre Serres (5/10/2003)
Dernière mise à jour (17/04/2005)

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