POÈME COQUIN


A lire jusqu'à la fin...

La première fois quand je l'ai vue,
J'ai tout de suite remarqué son regard,
J'en étais complètement hagard.

Dans ce jardin du Luxembourg,
Je me suis dit : il faut que je l'aborde,
Pour voir si tous les deux on s'accorde.

J'ai déposé mon baluchon,
Alors j'ai vu tes gros yeux doux,
J'en suis dev'nu un peu comme fou.

Quand je t'ai dit que tu me plaisais,
Que j'aimerais bien te revoir,
Tu m'as donné rendez-vous le soir.

Et je t'ai dit Oh Pénélope,
Que tu étais une sacrée belle fille,
Que je t'aimerai toute ma vie.

Quand dans ce lit de marguerites,
Tu m'as caressé doucement la tête,
Ma vie entière est une fête.

Et sous les regards de la foule,
J'ai posé ma main sur ta main,
Vous voyez bien que ce n'est pas malsain.

A l'ombre des eucalyptus,
Je t'ai dit : je veux que tu me suives,
Je te sentais d'humeur lascive.

Alors comme ça dans les tulipes,
Tu m'as fait une petite promesse,
Gage d'affection et de tendresse.

Si notre amour devait céder,
Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre,
Je ne pourrais jamais m'en remettre.

Car si un jour notre amour rouille,
Je m'en mordrai très fort les doigts,
Chérie vraiment je n'aime que toi.


. . .


Ce poème naïf est de Paul Adam
(Écrivain français 1862 - 1920) ...

Il recèle lui aussi un second sens caché.

La clé ?

Changez le dernier mot du second vers de chaque strophe,
de manière à ce qu'il rime avec le premier vers,
plutôt qu'avec le troisième.
Vous allez voir...
les mots vous viennent tout naturellement ;o)



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